La culpabilité est un sentiment qui nous coupe du moment présent car elle nous fait vivre dans le passé.
Si nous vivions dans un monde où personne ne ressentait de culpabilité, de regret ou de honte, ce serait l’enfer. Les gens nous bousculeraient ou nous feraient du mal et s’en ficheraient.
Pour ressentir de la culpabilité, il faut ressentir de l’empathie et comprendre que nous avons causé du mal à autrui.
J’ai identifié 3 cas de figures.
Premier cas : moi avec moi. Dans mon fonctionnement, j’ai un besoin fort de reconnaissance pour me sentir exister.
J’ai un besoin de plaire, de faire plaisir à mes parents, mon conjoint ou ma conjointe, mon patron.
Derrière ce besoin, il y a la peur de ne pas être aimer ou de ne pas être une personne bien.
Cette peur peut aboutir au sentiment de culpabilité de ne pas m’affirmer, de ne pas dire non assez souvent.
Dans ce cas cas-là la solution consiste à reprendre mon pouvoir sur ma vie. Ne donnez pas aux autres le pouvoir immense de décider ce qui est bon pour vous. Pourquoi? Parce que qui mieux que vous sais ce qui est bon pour vous, respectez-vous, ressentez ce qui vous convient.
Quand vous revenez vers vous, le sentiment de culpabilité se dissipe car il n’a plus d’emprise.
Second cas : Moi face aux autres : Je suis un contrôlant ou j’ai une tendance à contrôler je peux me sentir responsable de ce qui arrive aux personnes que je côtoient. Dans ce cas je pourrai me sentir coupable de ne pas avoir fait ceci ou dit cela qui je pense aurait éviter ce qui est arrivé.
Par exemple : Mon enfant de 20 ans est rentré bourré d’une soirée. Si je suis contrôlant, je me sens responsable de sa vie et je culpabilise de le voir dans cet état.
Dans ce cas du contrôlant pour se libérer de la culpabilité rendez aux autres la responsabilité de leur propre existence. C’est la différence entre aider quelqu’un et prendre en charge quelqu’un.
Troisième cas : Les autres vis-à-vis de moi. Je suis sous l’emprise de quelqu’un qui me dirige et me fait culpabiliser pour que j’agisse comme il veut.
Par exemple j’ai peur de décevoir, j’ai peur de dire non, j’ai peur de faire de la peine parce que je sais que je vais ensuite me sentir coupable.
Dans ce cas le sentiment de culpabilité nous limite et nous force à suivre un chemin qui n’est pas le nôtre.
Le plus important est d’abord de mettre en lumière notre sentiment de culpabilité.
Ensuite dans un second temps nous pouvons aller voir plus en profondeur, ce qui se cache derrière.
Pour passer à l’action :
Si vous voulez travailler votre sentiment de culpabilité ce n’est pas en luttant contre que vous y parviendrez.
Plus vous allez lutter contre cette culpabilité plus cette culpabilité va augmenter.
Demandez-vous comme nous venons de le voir dans quel cas êtes-vous ? Est-ce vous avec vous ou bien vous vis-à-vis des autres ou encore les autres vis-à-vis de vous
Posez-vous les questions suivantes : Ou s’arrête ma responsabilité ? Ou s’arrête mon contrôle ?